Sarah Bernhardt, après une nouvelle tournée en Amérique, se repose à Belle Ile ; elle est entourée par un groupe d’amis fidèles ;

Georges Clairin, Reynaldo Hahn, Louise Abbema ; son majordome Pitou, sa dame de compagnie et sa famille Maurice, Lysiane et Simone. Elle vient de rompre avec son ami Lou Tellegen, et elle prépare une nouvelle pièce « Jeanne Doré » de Tristan Bernard en décembre 1913.  Maurice l’aide à s’occuper du Théâtre Sarah Bernhardt  mais sa gestion est calamiteuse. Sarah souffre beaucoup de son genou, mais n’en laisse rien paraître. Elle sera amputée deux ans plus tard.

A Belle Ile en Mer, Sarah vient de participer à l’achat du canot de sauvetage de Sauzon.  Après d’interminables procédures administratives, elle est enfin parvenue à racheter le rocher de Basse Hiot pour y être enterrée. Soucieuse du sort des pêcheurs, elle a organisé en 1911 un gala prestigieux pour aider les pêcheurs en difficulté suite à un hiver de tempêtes. Grâce à l’argent récolté, elle a pu ouvrir une coopérative dite du « Pain pas cher ».  Malgré sa générosité, elle rencontre des problèmes avec les pêcheurs qui se plaignent de ne plus pouvoir accéder à la côte des Poulains pour pecher ou ramasser du varech. Pour éviter les indiscrétions des touristes, elle a, en effet, érigé des murs autour de sa propriété.

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